Les Bases de la PNL

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Les Bases de la PNL

1.Nos limites personnelles

2.Nos Automatismes mis en lumière

3. Autour des fondateurs de la PNL

4. Histoire de la PNL et définitions

 5. Applications de base de la PNL

6. Le Modèle de la PNL

7. Les Présupposés de la PNL

8.Développement des piliers de la PNL • L’Objectif • Acuité sensorielle • Flexibilité comportementale • Le passage à l’Action & Résultats • Le Rapport

9.Les Méta programmes

 10.Le modèle de la communication PNL

11. Rapport et synchronisation

12. Calibration des états internes

13. Les bases de la motivation en PNL

14. Le feedback

15. Développer L’Attitude PNL

 16. Les pièges du Coaching

 17. Les 4 Formes de passivités.

18. Comment devenir Pro Actif?

19.Outils et Techniques de la PNL

 20.La Pnl un Outil et pas un métier ?

21.L’Index de Computation

22.Le VAKOG

 23. Les Sous modalités

24. Changement de l’expérience

25.Association & Dissociation

 26.Les ancrages

27.Les Positions perceptuelles

 28.Les Niveaux logiques de Robert Dilts

29.Comment s’améliorer grâce à la PNL?

30.Les niveaux de conscience de l’être

31.La Puissance du Langage

32.Application des méta modèles

33.Rappel sur les croyances , méthode d’exploration et recadrage.

Un commercial qui croit qu’il n’est pas doué pour convaincre va inconsciemment éviter certaines interactions. Cette croyance limite ses performances. Avec la PNL, il pourrait transformer cette croyance limitante en : « Je peux progresser en persuasion avec de la pratique et des techniques adaptées. »

1. Outil PNL pour dépasser ses limites

  • Le recadrage : Changer la perception d’une limite en opportunité.
  • Les ancrages : Associer un état de confiance à une situation difficile.
  • Le modèle des croyances : Identifier et transformer une croyance limitante en croyance aidante.

2. Nos Automatismes mis en lumière

Nos comportements sont souvent guidés par des automatismes inconscients. Ces schémas peuvent être utiles (comme savoir conduire sans réfléchir) mais aussi limitants (réagir avec stress face à un conflit).

Exemple concret

Imagine une personne qui, dès qu’elle reçoit une critique, se met sur la défensive. Ce comportement automatique empêche l’apprentissage. Avec la PNL, elle peut prendre conscience de son automatisme et le modifier en adoptant une posture d’écoute et de questionnement.

Outil PNL pour modifier un automatisme

  • La dissociation : Observer son comportement comme un spectateur permet de mieux comprendre ses réactions et de les ajuster.
  • Les sous-modalités : Modifier la perception sensorielle d’un souvenir négatif (ex : diminuer la couleur et le son dans son esprit pour en réduire l’impact).

3. Autour des fondateurs de la PNL

Les créateurs

La PNL a été développée dans les années 1970 par :

  • Richard Bandler (mathématicien et informaticien)
  • John Grinder (linguiste)

Ils ont étudié les stratégies de communication et de changement de grands thérapeutes :

  • Situation : Un manager dit à un employé « Tu dois être plus productif. »
  • Problème : Trop vague, peut être mal interprété.
  • Reformulation avec la PNL : « Je voudrais que tu finalises deux dossiers par jour au lieu d’un. Comment puis-je t’aider à y parvenir ? »
  • Milton Erickson (hypnose thérapeutique)
  • Virginia Satir (thérapie familiale)
  • Fritz Perls (Gestalt-thérapie)

Exemple d’influence

Milton Erickson utilisait des métaphores pour amener ses patients à changer sans confrontation directe. Cette technique a été intégrée en PNL pour faciliter le changement.


4. Histoire de la PNL et définitions

La PNL repose sur l’idée que notre perception du monde est subjective et que nous pouvons modifier nos comportements en agissant sur nos schémas mentaux.

  • Une voix plus aiguë peut signaler du stress.
  • Une parole plus lente peut indiquer de la réflexion ou de la tristesse.
  • Un ton assuré avec un débit fluide est souvent associé à la confiance.

Définition

C’est un ensemble de modèles et techniques permettant de comprendre comment nous percevons le monde, comment nous communiquons et comment nous pouvons influencer notre propre expérience et celle des autres.

Évolution de la PNL

  1. Années 70 : Développement par Bandler et Grinder.
  2. Années 80 : Structuration des outils et diffusion dans les domaines du coaching et du management.
  3. Aujourd’hui : Utilisée dans la communication, le leadership, la thérapie et la performance personnelle.

5. Applications de base de la PNL

Domaines d’application

  1. Développement personnel : Surmonter ses blocages et renforcer sa confiance en soi.
  2. Coaching : Aider les individus à atteindre leurs objectifs.
  3. Management : Améliorer la communication et la gestion d’équipe.
  4. Thérapie : Modifier les schémas négatifs et les traumas.
  5. Apprentissage : Optimiser la mémorisation et la concentration.

Exemple concret

Un étudiant en difficulté avec la prise de parole en public peut utiliser la PNL pour :

  • Reprogrammer son état émotionnel avec des ancrages positifs.
  • Modifier sa perception d’un échec passé en changeant les sous-modalités.
  • Se préparer en visualisant une performance réussie (technique de modélisation).

Ces cinq premières parties donnent une base solide sur la PNL. Veux-tu que j’ajoute des exercices pratiques ou des études de cas pour chaque section ?

6. Le Modèle de la PNL

Le modèle de la PNL repose sur l’idée que notre perception du monde est une carte, et non la réalité elle-même. Chacun filtre l’information selon son vécu, ses croyances et son langage.

Les 3 Principaux Filtres de Perception

  1. Les omissions : Nous ignorons une partie de l’information.
    • Exemple : Une personne qui dit « Personne ne m’aime » omet qu’elle a des amis et de la famille qui tiennent à elle.
  2. Les généralisations : Une expérience est étendue à tous les cas.
    • Exemple : « J’ai échoué une fois, donc je suis nul en maths. »
  3. Les distorsions : Nous modifions la réalité selon nos croyances.
    • Exemple : Un compliment peut être perçu comme ironique si la personne doute d’elle-même.

Application du modèle

Un commercial qui croit que « Les clients sont toujours difficiles » va filtrer son expérience pour ne voir que les clients mécontents. Grâce à la PNL, il peut remettre en question cette croyance et ajuster sa perception pour adopter une approche plus neutre et efficace.


7. Les Présupposés de la PNL

Les présupposés sont des principes de base qui guident l’approche PNL.

  1. « La carte n’est pas le territoire. »
    • Chacun voit la réalité différemment selon son vécu.
    • Exemple : Deux collègues assistent à la même réunion mais en retiennent des points complètement différents.
  2. « Il n’y a pas d’échec, seulement du feedback. »
    • L’échec est une opportunité d’apprentissage.
    • Exemple : Un entrepreneur qui rate son premier projet peut en tirer des leçons pour réussir le suivant.
  3. « Chaque comportement a une intention positive. »
    • Même un comportement négatif répond à un besoin.
    • Exemple : Quelqu’un qui procrastine cherche peut-être à éviter le stress d’un échec.
  4. « Le corps et l’esprit font partie du même système. »
    • L’état mental influence le physique, et inversement.
    • Exemple : Une posture de confiance améliore l’assurance en prise de parole.

8. Développement des piliers de la PNL

La PNL repose sur 5 piliers fondamentaux pour optimiser la communication et le changement personnel.

1. L’Objectif

Un objectif clair est essentiel pour avancer. Il doit être spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel (SMART).

  • Exemple : Plutôt que « Je veux être plus confiant », dire « Je veux oser parler en réunion d’ici un mois. »

2. L’Acuité Sensorielle

C’est la capacité à observer et capter des détails subtils dans l’environnement (ton de voix, expressions, langage corporel).

  • Exemple : Un manager qui remarque qu’un employé évite le regard peut en déduire une gêne et adapter son approche.

3. La Flexibilité Comportementale

S’adapter aux situations au lieu de s’accrocher à un seul mode d’action.

  • Exemple : Un parent qui voit que son enfant ne réagit pas aux punitions peut essayer une approche plus positive (ex : valoriser ses bons comportements).

4. Le Passage à l’Action et les Résultats

Rien ne change sans action concrète.

  • Exemple : Une personne qui veut être plus sociable peut se fixer l’objectif d’aborder une nouvelle personne par jour.

5. Le Rapport

Créer une connexion avec autrui pour améliorer la communication.

  • Exemple : Lors d’un entretien, un recruteur qui adopte le même rythme de parole que le candidat crée un climat de confiance.

9. Les Méta Programmes

Les méta-programmes sont des schémas de pensée inconscients qui influencent nos comportements.

Principaux méta-programmes et exemples

  1. Motivation vers ou motivation par évitement
    • Exemple :
      • Une personne motivée « vers » se dit : « Je veux réussir cet examen pour avoir mon diplôme. »
      • Une personne motivée par « évitement » : « Je ne veux pas rater cet examen pour ne pas échouer. »
  2. Détail vs Global
    • Exemple :
      • Un ingénieur focalisé sur les détails analysera une stratégie point par point.
      • Un dirigeant avec une vision globale verra les grandes tendances sans s’attarder sur les détails.
  3. Interne vs Externe
    • Exemple :
      • Quelqu’un avec un référentiel interne sait quand il a bien travaillé.
      • Une personne avec un référentiel externe a besoin de validation des autres.

Application des méta-programmes

Un manager peut adapter son discours en fonction des méta-programmes de ses employés :

  • À un employé « motivé vers », il dira : « Atteignons cet objectif ensemble ! »
  • À un employé « motivé par évitement », il dira : « Évitons les erreurs pour garantir notre succès. »

10. Le modèle de la communication PNL

La communication en PNL repose sur la compréhension des trois niveaux de perception :

  1. Le verbal (les mots utilisés)
    • Seulement 7% du message !
    • Exemple : Dire « Je vais bien » sans conviction n’est pas convaincant.
  2. Le paraverbal (intonation, rythme, volume)
    • 38% du message.
    • Exemple : Un ton monotone peut ruiner une présentation dynamique.
  3. Le non-verbal (gestes, posture, regard)
    • 55% du message !
    • Exemple : Croiser les bras et éviter le regard peut indiquer un malaise.

Le schéma de la communication en PNL

  1. Un événement externe est perçu par nos sens.
  2. Notre cerveau le filtre (omission, généralisation, distorsion).
  3. Nous l’interprétons selon notre modèle du monde.
  4. Notre communication en découle.

Exemple de mauvaise communication et correction avec la PNL


Conclusion des 5 parties

Ces notions sont essentielles pour comprendre comment nous percevons le monde et interagissons avec les autres. La PNL offre des outils puissants pour changer notre perception, améliorer nos relations et atteindre nos objectifs plus efficacement.

Veux-tu que j’ajoute des exercices pratiques pour chaque partie afin de rendre l’apprentissage plus interactif ?

11. Rapport et synchronisation

Le rapport en PNL désigne la capacité à créer une connexion naturelle avec une autre personne. Une bonne communication repose sur le sentiment de confiance et de compréhension mutuelle.

1. Pourquoi le rapport est-il essentiel ?

  • Il permet de mieux convaincre et influencer.
  • Il facilite la résolution des conflits.
  • Il renforce les relations interpersonnelles.
  • Il améliore la qualité des échanges en supprimant la méfiance.

2. Comment créer du rapport avec une personne ?

La PNL utilise la synchronisation pour créer une connexion naturelle. Cela signifie imiter subtilement certains éléments du comportement de l’autre pour instaurer une harmonie.

Techniques de synchronisation

  1. Synchronisation posturale
    • Observer la posture de l’interlocuteur et l’adopter de manière subtile.
    • Exemple : Si une personne est assise en avant, légèrement inclinée, adopter une posture similaire favorise l’harmonie.
  2. Synchronisation gestuelle
    • Reproduire certains gestes (sans exagération) pour renforcer le sentiment de connexion.
    • Exemple : Si un client croise les bras, attendre quelques secondes puis croiser doucement les bras ou poser une main sur son bras.
  3. Synchronisation du ton de voix
    • Ajuster le rythme, le volume et l’intonation à ceux de l’interlocuteur.
    • Exemple : Si une personne parle calmement et lentement, éviter de parler trop vite ou fort, au risque de créer une rupture de connexion.
  4. Synchronisation du langage verbal
    • Utiliser des mots et expressions similaires à ceux de l’interlocuteur.
    • Exemple : Si quelqu’un dit « Je ressens une lourdeur dans cette décision », répondre avec une métaphore similaire : « Oui, parfois, certaines décisions sont pesantes. »
  5. Synchronisation de la respiration
    • Respirer au même rythme que l’autre pour créer une cohésion inconsciente.
    • Exemple : Lors d’une discussion profonde, si l’autre prend des respirations lentes, adapter sa propre respiration pour renforcer la connexion.

Expérience vécue en entreprise

Un manager qui doit annoncer un changement important peut d’abord créer du rapport avec son équipe en adoptant un ton posé, une posture détendue et en reprenant leurs préoccupations dans ses phrases. Cela les aide à être plus réceptifs.


12. Calibration des états internes

La calibration est l’art d’observer les micro-expressions, le langage corporel et la tonalité de voix pour comprendre l’état émotionnel d’une personne.

1. Pourquoi la calibration est essentielle ?

  • Elle permet de détecter les émotions cachées (stress, peur, enthousiasme).
  • Elle améliore la communication en anticipant les réactions.
  • Elle aide à ajuster son discours selon le ressenti de l’autre.

2. Techniques de calibration

1. Observer les micro-expressions

Les émotions apparaissent brièvement sur le visage avant d’être masquées.

  • Exemple : Lors d’une négociation, un client peut esquisser un léger sourire en coin (signe d’intérêt) avant de reprendre une expression neutre.

2. Analyser le langage corporel

  • Bras croisés : Possiblement une fermeture ou une protection.
  • Jambe qui bouge rapidement : Potentiellement un signe d’impatience ou de stress.
  • Inclinaison du corps : Si une personne se penche en avant, elle est probablement intéressée.

3. Écouter la voix et le débit verbal

Exemple concret

Lors d’un entretien d’embauche, un candidat dit qu’il est « très motivé », mais son ton est monotone et il évite le regard. Le recruteur peut alors poser des questions plus précises pour creuser son engagement réel.


13. Les bases de la motivation en PNL

La motivation repose sur l’énergie mentale qui pousse à agir. En PNL, elle est influencée par la manière dont nous percevons un objectif.

1. Motivation « vers » et motivation « par évitement »

  • Motivation « vers » : La personne est attirée par un objectif positif.
    • Exemple : « Je veux être en meilleure forme pour avoir plus d’énergie au quotidien. »
  • Motivation « par évitement » : La personne cherche à fuir un problème.
    • Exemple : « Je dois faire du sport sinon je vais prendre du poids et avoir des problèmes de santé. »

2. Lien entre motivation et émotions

  • Une motivation forte est liée à un état émotionnel positif.
  • Si un objectif est perçu comme une corvée, la motivation sera faible.

3. Stratégies pour amplifier la motivation

1. Utiliser les sous-modalités

Modifier la perception interne d’un objectif pour le rendre plus attractif.

  • Exemple :
    • Imaginer l’objectif en couleurs vives, avec du mouvement et un sentiment de joie.
    • Comparer avec une image terne et lointaine d’un objectif peu motivant.

2. Ancrer des émotions positives

Associer un objectif à une sensation agréable.

  • Exemple : Avant d’aller à la salle de sport, se rappeler une séance où on s’est senti fort et énergique.

3. Diviser un grand objectif en étapes plus accessibles

Un objectif trop grand peut sembler décourageant.

  • Exemple : « Perdre 10 kg » devient « Changer un petit détail chaque semaine (boire plus d’eau, marcher 10 minutes de plus, etc.) ».

14. Le feedback en PNL

Le feedback est un retour d’information donné à quelqu’un pour améliorer ses actions. En PNL, il est essentiel d’utiliser un feedback constructif plutôt qu’un jugement négatif.

1. Principes d’un bon feedback

  1. Spécifique : Plutôt que « Tu dois mieux travailler », dire « Je pense que tu peux structurer tes idées plus clairement dans tes présentations. »
  2. Basé sur des faits : Se référer à des éléments concrets plutôt qu’à une impression.
  3. Orienté solution : Proposer des pistes d’amélioration plutôt que de critiquer.

2. Le feedback « sandwich »

Technique qui alterne éléments positifs et points d’amélioration :

  1. Commencer par un point positif
  2. Ajouter une amélioration possible
  3. Finir par un encouragement
  • Exemple : « J’ai trouvé ta présentation très claire et bien structurée. Peut-être que tu pourrais ralentir un peu le rythme pour que tout le monde suive mieux. En tout cas, on sent que tu es bien préparé ! »

15. Développer l’attitude PNL

L’attitude PNL repose sur la curiosité, l’ouverture d’esprit et l’adaptabilité.

1. Cultiver la flexibilité mentale

Accepter plusieurs points de vue et tester différentes approches.

  • Exemple : Plutôt que de penser « Je ne suis pas doué pour ça », essayer différentes méthodes d’apprentissage.

2. Adopter une posture d’apprentissage constant

  • Chercher à comprendre plutôt qu’à juger.
  • Poser des questions plutôt que d’imposer une opinion.

3. Développer la responsabilité personnelle

  • Plutôt que de blâmer les circonstances, se demander : « Que puis-je faire pour changer cela ? »
  • Exemple : Un commercial qui rate une vente ne dit pas « Le client était fermé », mais « Comment puis-je mieux répondre à ses objections ? »

Conclusion

Ces 5 parties approfondissent des notions clés de la PNL :

  1. Créer du rapport pour améliorer ses relations.
  2. Calibrer les états internes pour mieux comprendre les autres.
  3. Travailler la motivation pour atteindre ses objectifs.
  4. Utiliser un bon feedback pour guider efficacement.
  5. Adopter l’attitude PNL pour une meilleure adaptation au monde.

Veux-tu que j’ajoute des exercices pratiques pour chaque partie afin d’appliquer ces concepts ?

16. Les pièges du coaching

Le coaching, lorsqu’il est mal pratiqué, peut mener à des erreurs qui compromettent le progrès du coaché. La PNL propose des stratégies pour éviter ces pièges et maximiser l’efficacité du coaching.

1. Confondre coaching et conseil

Un coach ne donne pas de solutions toutes faites mais aide la personne à les trouver elle-même.

  • Exemple : Un manager demande : « Comment puis-je mieux gérer mon équipe ? »
    • Mauvaise approche : « Tu devrais être plus strict. »
    • Bonne approche : « Quelles actions pourrais-tu tester pour voir ce qui fonctionne ? »

2. Ne pas tenir compte du modèle du monde du coaché

Chaque personne a sa propre perception des choses. Un coach doit partir de la vision du coaché et non imposer la sienne.

  • Exemple : Une personne dit « Je n’arriverai jamais à parler en public. »
    • Mauvaise approche : « Mais si, c’est facile ! » (minimise son ressenti).
    • Bonne approche : « Qu’est-ce qui te fait penser ça ? As-tu déjà réussi à parler devant quelques personnes ? »

3. Vouloir aller trop vite

Le coaching est un processus progressif. Vouloir des résultats immédiats peut frustrer le coaché.

  • Exemple : Un sportif qui veut améliorer son endurance.
    • Mauvaise approche : « Courons 10 km tout de suite ! »
    • Bonne approche : « On va commencer par 2 km, puis augmenter progressivement. »

4. Négliger les résistances

Parfois, les gens ne sont pas prêts au changement. Un bon coach doit accompagner ces résistances au lieu de les ignorer.

  • Exemple : Un employé refuse d’appliquer une nouvelle méthode de travail.
    • Mauvaise approche : « Tu dois le faire ! »
    • Bonne approche : « Qu’est-ce qui te freine exactement ? »

17. Les 4 Formes de Passivité

La passivité est un comportement où une personne ne prend pas l’initiative et subit les événements sans agir. La PNL identifie quatre formes principales de passivité qui peuvent freiner le développement personnel et professionnel.

1. La fuite

C’est le fait d’éviter une situation inconfortable plutôt que d’y faire face.

  • Exemple : Un employé qui a peur de s’exprimer en réunion et trouve toujours une excuse pour ne pas prendre la parole.
  • Solution PNL : Travailler sur la gestion de la peur en utilisant des techniques de dissociation et d’ancrage positif.

2. La soumission

Ici, la personne se laisse totalement guider par les autres sans exprimer ses propres besoins.

  • Exemple : Un collaborateur accepte toutes les tâches supplémentaires sans jamais dire non, même si cela le surcharge.
  • Solution PNL : Apprendre à poser des limites et à utiliser des affirmations positives pour renforcer sa confiance.

3. L’inertie

La personne sait qu’elle doit agir mais ne fait rien, souvent par peur de l’échec.

  • Exemple : Quelqu’un qui rêve de changer de métier mais reporte sans cesse la recherche de formation.
  • Solution PNL : Décomposer le grand objectif en petites étapes accessibles et utiliser la technique des sous-modalités pour modifier sa perception du changement.

4. L’auto-sabotage

C’est lorsqu’une personne détruit inconsciemment ses propres efforts.

  • Exemple : Un commercial qui commence bien un mois mais ralentit volontairement ses efforts par peur de dépasser ses objectifs et d’avoir plus de responsabilités.
  • Solution PNL : Identifier et recadrer les croyances limitantes.

18. Comment Devenir Proactif ?

La proactivité consiste à anticiper les événements et à prendre des décisions plutôt que de subir les circonstances.

1. Changer son état d’esprit

  • Passer d’une mentalité « victime » (« C’est la faute des autres ») à une mentalité de responsabilité (« Que puis-je faire pour changer cela ? »).
  • Exemple : Un manager qui subit la baisse de performance de son équipe peut choisir d’ignorer le problème ou d’organiser une réunion pour comprendre et trouver des solutions.

2. Fixer des objectifs clairs

  • Utiliser la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini).
  • Exemple : Plutôt que de dire « Je veux être en meilleure forme », dire « Je vais courir 3 fois par semaine pendant 30 minutes ».

3. Prendre des initiatives

  • Ne pas attendre qu’une solution vienne de l’extérieur.
  • Exemple : Si une entreprise manque de clients, un commercial peut proposer une nouvelle stratégie marketing au lieu d’attendre des directives.

4. Développer l’adaptabilité

  • Être flexible face aux imprévus.
  • Exemple : Un entrepreneur qui voit que son produit ne se vend pas peut adapter son offre au lieu d’abandonner.

19. Outils et Techniques de la PNL

La PNL propose plusieurs outils puissants pour améliorer la communication, la motivation et le développement personnel.

1. Le recadrage

  • Modifier la perception d’une situation pour en voir les aspects positifs.
  • Exemple : Un vendeur qui voit un refus comme une opportunité d’améliorer son argumentaire au lieu d’un échec.

2. La dissociation

  • Permet de prendre du recul sur une émotion négative en se visualisant comme un spectateur de la scène.
  • Exemple : Une personne stressée par une présentation peut s’imaginer en train de se regarder parler avec assurance.

3. L’ancrage

  • Associer un geste ou une pensée à une émotion positive pour l’activer à volonté.
  • Exemple : Un sportif qui serre le poing en repensant à une victoire pour retrouver son énergie avant une compétition.

4. La ligne du temps

  • Visualiser son passé, son présent et son futur pour mieux gérer ses objectifs.
  • Exemple : Une personne qui veut se projeter dans un avenir où elle a réussi son projet professionnel.

20. La PNL : Un Outil et pas un Métier ?

1. La PNL est une méthode, pas une profession

La PNL est utilisée dans différents domaines (coaching, management, thérapie, vente), mais elle ne constitue pas une profession à part entière.

  • Exemple : Un coach en développement personnel peut intégrer la PNL dans sa pratique, mais il doit aussi maîtriser d’autres outils.

2. Utilisation dans divers métiers

  • En entreprise : Améliorer la communication et la motivation des équipes.
  • En thérapie : Aider à dépasser des blocages émotionnels.
  • Dans la vente : Mieux comprendre les besoins du client et adapter son discours.

3. Éviter les dérives

Certains se présentent comme « praticiens PNL » sans réelle formation approfondie, ce qui peut nuire à la crédibilité de l’outil.


Conclusion

Ces cinq parties mettent en lumière des concepts fondamentaux :

  • Identifier et dépasser la passivité.
  • Développer la proactivité pour mieux réussir.
  • Utiliser les outils de la PNL pour transformer son quotidien.
  • Comprendre que la PNL est un levier d’amélioration et non une profession en soi.

21. L’Index de Computation

L’index de computation en PNL fait référence aux différents niveaux de généralisation, de distorsion et d’omission dans notre façon de penser et de communiquer. C’est un outil clé pour identifier et corriger les erreurs cognitives.

1. La généralisation

  • C’est lorsqu’une personne tire une conclusion globale à partir d’un cas isolé.
  • Exemple :
    • « Je suis nul en maths parce que j’ai raté un examen. »
    • Correction en PNL : « As-tu toujours échoué en maths ? Ou y a-t-il eu des moments où tu as réussi ? »

2. La distorsion

  • Se produit lorsqu’on modifie la réalité en y ajoutant une interprétation subjective.
  • Exemple :
    • « Mon patron ne m’a pas regardé aujourd’hui, il ne m’aime pas. »
    • Correction en PNL : « Quelles autres raisons pourraient expliquer qu’il ne t’ait pas regardé ? »

3. L’omission

  • C’est lorsqu’on ignore des éléments d’une situation pour ne garder qu’une partie des informations.
  • Exemple :
    • « Il ne fait jamais attention à moi. »
    • Correction en PNL : « Peux-tu me donner des exemples où il t’a prêté attention ? »

La prise de conscience de ces distorsions permet d’avoir une pensée plus claire et plus objective.


22. Le VAKOG

Le VAKOG est un acronyme qui représente les cinq canaux sensoriels par lesquels nous percevons le monde :

  • Visuel
  • Auditif
  • Kinesthésique
  • Olfactif
  • Gustatif

En PNL, comprendre le canal dominant d’une personne permet d’adapter sa communication.

1. Profil visuel

  • Retient mieux les images et les schémas.
  • Utilise des expressions comme : « Je vois ce que tu veux dire. »
  • Exemple : Un étudiant visuel apprendra mieux avec des diagrammes et des mindmaps.

2. Profil auditif

  • Sensible aux sons, mémorise mieux les conversations.
  • Utilise des phrases comme : « Ça sonne juste. »
  • Exemple : Un musicien peut avoir un mode de pensée principalement auditif.

3. Profil kinesthésique

  • Besoin de toucher, ressentir, bouger.
  • Utilise des expressions comme : « Je ressens cela. »
  • Exemple : Un athlète comprend mieux une nouvelle technique en la pratiquant plutôt qu’en l’écoutant.

4. Profil olfactif et gustatif

  • Plus rare, souvent chez les cuisiniers, sommeliers, parfumeurs.
  • Exemple : Un expert en vin peut mémoriser une dégustation par les saveurs et les odeurs.

En adaptant son langage au profil sensoriel dominant de son interlocuteur, on améliore la communication et la compréhension.


23. Les Sous-modalités

Les sous-modalités sont des nuances dans la manière dont nous percevons nos expériences à travers nos sens. Modifier ces sous-modalités permet de transformer nos émotions et nos croyances.

1. Sous-modalités visuelles

  • Taille de l’image (grande ou petite).
  • Couleur (vive ou terne).
  • Distance (proche ou lointaine).
  • Exemple : Un souvenir stressant paraît souvent grand et proche. Si on le visualise petit et éloigné, il perd de son intensité.

2. Sous-modalités auditives

  • Volume (fort ou bas).
  • Ton (aigu ou grave).
  • Emplacement du son (gauche, droite, intérieur de la tête).
  • Exemple : Une critique entendue avec une voix forte peut sembler blessante. Si on l’imagine avec une voix comique, elle devient moins impactante.

3. Sous-modalités kinesthésiques

  • Température (chaud ou froid).
  • Texture (lisse ou rugueux).
  • Pression (forte ou légère).
  • Exemple : Une personne stressée peut ressentir un poids sur la poitrine. Si elle imagine ce poids devenir plus léger, son stress diminue.

Application concrète

  • Changer l’image mentale d’une peur pour la rendre moins effrayante.
  • Modifier le ton de voix interne des pensées négatives.
  • Rendre un souvenir motivant plus vivant et dynamique.

24. Changement de l’expérience

La PNL propose des outils pour modifier la perception d’un événement passé ou présent afin d’en changer l’impact émotionnel.

1. Recadrage de contexte

Changer la signification d’un événement en le replaçant dans un autre cadre.

  • Exemple :
    • « J’ai échoué à mon entretien d’embauche. »
    • Recadrage : « C’est une opportunité d’apprendre et d’être meilleur pour le prochain. »

2. Recadrage de contenu

Transformer la signification interne d’une expérience.

  • Exemple :
    • « Je dois faire du sport. »
    • Recadrage : « J’ai l’opportunité de prendre soin de moi et d’être en meilleure santé. »

3. La technique du « comme si »

Se comporter comme si on avait déjà réussi.

  • Exemple : Se visualiser en train de parler en public avec confiance avant une prise de parole.

4. Le changement d’histoire personnelle

Revisiter un souvenir négatif en changeant ses sous-modalités.

  • Exemple : Une personne ayant subi une humiliation peut revoir la scène en noir et blanc, avec un son lointain, pour en atténuer l’impact émotionnel.

Ces techniques permettent de transformer des expériences négatives en apprentissages et d’améliorer la confiance en soi.


25. Association & Dissociation

L’association et la dissociation sont deux manières d’expérimenter une situation dans notre esprit.

1. Association

C’est vivre une expérience à la première personne, en ressentant les émotions pleinement.

  • Exemple : Lorsqu’une personne se souvient d’un bon moment et revit toutes les sensations associées (chaleur, joie, excitation).

2. Dissociation

C’est observer une expérience comme si on était un spectateur extérieur. Cela permet de prendre du recul sur une émotion négative.

  • Exemple : Une personne stressée par un événement passé peut s’imaginer le regarder comme un film au cinéma, ce qui réduit son intensité émotionnelle.

3. Application dans la gestion des émotions

  • Dissociation pour diminuer une émotion négative :
    • Un patient anxieux face à une phobie peut s’imaginer observer la scène de loin, comme s’il voyait un autre personnage.
  • Association pour amplifier une émotion positive :
    • Un athlète peut revivre un moment de victoire en s’associant pleinement aux sensations de succès.

Conclusion

Ces cinq nouvelles parties montrent comment la PNL permet de transformer notre perception du monde et de nos expériences :

  • L’index de computation aide à détecter les distorsions cognitives.
  • Le VAKOG améliore la communication en s’adaptant aux canaux sensoriels dominants.
  • Les sous-modalités permettent de modifier nos émotions et croyances.
  • Le changement d’expérience aide à transformer des souvenirs et des événements négatifs.
  • L’association et la dissociation offrent un contrôle sur l’intensité des émotions.

26. Les Ancrages

L’ancrage en PNL est une technique qui permet d’associer un état émotionnel à un stimulus spécifique (un geste, un son, une image, etc.). Cela permet de retrouver cet état à volonté.

1. Le principe de l’ancrage

  • Notre cerveau associe naturellement certaines expériences à des émotions.
  • Exemple : Une chanson qui rappelle un souvenir heureux ou une odeur qui évoque l’enfance.

2. Création d’un ancrage positif

  • Choisir un état émotionnel souhaité (confiance, motivation, calme).
  • Se remémorer un moment où on a ressenti cette émotion intensément.
  • Associer ce moment à un stimulus (exemple : toucher son poignet, prononcer un mot).
  • Répéter le processus plusieurs fois pour renforcer l’ancrage.

Exemple concret :
Un étudiant stressé par les examens peut s’ancrer un état de calme en serrant doucement son poignet chaque fois qu’il se sent détendu. Le jour de l’examen, il pourra activer cet ancrage pour retrouver son calme.

3. Suppression d’un ancrage négatif

  • Identifier un déclencheur qui provoque une réaction négative.
  • Remplacer cette réaction par une émotion plus bénéfique.
  • Exemple : Une personne qui devient anxieuse en entendant un certain ton de voix peut réassocier ce son à un état de détente.

27. Les Positions Perceptuelles

La PNL propose trois positions perceptuelles pour analyser une situation sous différents angles et améliorer la communication et la gestion des conflits.

1. Première position : soi-même

  • On vit une situation depuis son propre point de vue.
  • Exemple : Un manager frustré par un collaborateur qui ne respecte pas les délais ressent directement sa colère.

2. Deuxième position : l’autre

  • On se met à la place de l’autre pour comprendre son ressenti et sa perception.
  • Exemple : En se mettant à la place du collaborateur, le manager peut comprendre qu’il manque peut-être de ressources ou d’informations pour respecter les délais.

3. Troisième position : l’observateur externe

  • On adopte un point de vue neutre, comme si on regardait la scène de l’extérieur.
  • Exemple : Un observateur impartial pourrait remarquer que le problème vient d’un manque de clarté dans la communication entre le manager et le collaborateur.

4. Application des positions perceptuelles

  • Résolution de conflits : Permet d’éviter les jugements hâtifs.
  • Amélioration de la communication : Facilite l’empathie et la compréhension mutuelle.

Exemple concret :
Lors d’une dispute entre deux collègues, chacun reste bloqué sur son point de vue. En utilisant les positions perceptuelles, ils peuvent comprendre les besoins de l’autre et trouver une solution satisfaisante.


28. Les Niveaux Logiques de Robert Dilts

Les niveaux logiques sont un modèle développé par Robert Dilts pour comprendre comment les changements s’opèrent chez une personne ou une organisation.

1. Les six niveaux logiques

NiveauDescriptionExemple
EnvironnementOù et quand nous sommes ?Un étudiant travaille dans une bibliothèque calme.
ComportementCe que nous faisonsIl prend des notes en lisant.
CapacitésCe que nous savons faireIl sait résumer un texte efficacement.
Croyances et valeursCe qui est important pour nousIl croit que travailler dur mène à la réussite.
IdentitéQui nous sommesIl se considère comme une personne studieuse.
Mission (Spiritualité)Le but ultimeIl veut inspirer les autres à apprendre.

2. Utilisation en développement personnel

  • Changer un comportement inefficace : Une personne qui veut arrêter de fumer peut travailler sur ses croyances et son identité (« Je suis une personne en bonne santé »).
  • Fixer des objectifs alignés : Un entrepreneur qui veut réussir doit s’assurer que son environnement, ses compétences et ses croyances sont en accord avec son identité et sa mission.

29. Comment S’améliorer Grâce à la PNL ?

La PNL offre plusieurs outils pour se développer personnellement et professionnellement.

1. Définir des objectifs clairs

  • Utiliser la méthode SMART : Un objectif doit être Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini.
  • Exemple : Plutôt que « Je veux être en meilleure forme », dire « Je vais courir 3 fois par semaine pendant 30 minutes ».

2. Modifier ses croyances limitantes

  • Identifier une croyance qui freine (« Je ne suis pas bon en maths »).
  • Trouver une preuve du contraire (« J’ai déjà réussi un test »).
  • Remplacer par une croyance aidante (« Je peux m’améliorer avec de la pratique »).

3. Gérer ses émotions avec la dissociation

  • Revoir une situation stressante en la visualisant comme un film en noir et blanc.
  • Réduire son intensité émotionnelle en changeant la perspective.

4. Améliorer sa communication avec le VAKOG

  • Identifier le canal sensoriel préféré d’une personne pour mieux lui parler.
  • Exemple : Dire « Regarde ce graphique » à un visuel, « Écoute ces données » à un auditif.

5. Utiliser l’ancrage pour maintenir un état positif

  • Associer un geste à une émotion positive pour la retrouver en cas de besoin.
  • Exemple : Un conférencier peut s’ancrer un état de confiance avant de monter sur scène.

30. Les Niveaux de Conscience de l’Être

La PNL s’intéresse aussi à l’évolution de la conscience et au développement personnel profond.

1. Conscience de soi

  • Prendre conscience de ses pensées, émotions et comportements.
  • Exemple : Un manager se rend compte qu’il est stressé et agit de manière autoritaire.

2. Conscience des autres

  • Comprendre les émotions et les besoins des autres.
  • Exemple : Un parent qui écoute activement son enfant au lieu de juger immédiatement.

3. Conscience systémique

  • Voir l’impact de nos actions sur notre environnement.
  • Exemple : Un chef d’entreprise qui prend en compte l’éthique et l’écologie dans ses décisions.

4. Conscience spirituelle

  • Chercher un sens plus profond à sa vie.
  • Exemple : Une personne qui médite pour trouver un alignement avec ses valeurs profondes.

Conclusion

Ces cinq nouvelles parties approfondissent les applications avancées de la PNL :

  • Les ancrages permettent de contrôler nos émotions.
  • Les positions perceptuelles aident à mieux gérer les relations et les conflits.
  • Les niveaux logiques expliquent comment les changements s’opèrent à différents niveaux.
  • Les stratégies d’amélioration personnelle offrent des outils concrets pour progresser.
  • Les niveaux de conscience permettent d’aller au-delà du simple développement personnel pour intégrer une réflexion plus large sur la vie.

31. La Puissance du Langage

Le langage est un outil puissant en PNL, car il influence nos pensées, nos émotions et nos comportements. En modifiant notre manière de parler, nous pouvons transformer notre perception du monde et celle des autres.

1. L’impact du langage sur notre perception

Nos mots façonnent notre réalité.

  • Exemple : Dire « Je suis bloqué » renforce un sentiment d’impuissance, alors que « Je cherche une solution » ouvre des possibilités.
  • Changer une tournure négative en formulation positive modifie l’état d’esprit.

2. Le langage d’influence

  • Utilisation de suggestions positives : « Imagine à quel point tu te sentiras bien après avoir réussi. »
  • Recadrage linguistique : Transformer « C’est difficile » en « C’est un défi stimulant. »

3. Le langage et l’identité

Les mots que nous utilisons influencent notre manière de nous voir.

  • Exemple : Dire « Je suis mauvais en maths » enferme dans une identité négative, tandis que « Je progresse en maths » permet un changement.

4. Applications en communication

  • Adapter son langage à l’interlocuteur (visuel, auditif, kinesthésique).
  • Utiliser des questions ouvertes pour favoriser le dialogue (« Comment pourrais-tu améliorer cela ? » au lieu de « Pourquoi tu as échoué ? »).

32. Application des Méta Modèles

Le méta modèle en PNL est une série de questions destinées à clarifier un discours imprécis ou limitant. Il permet d’identifier et de corriger les distorsions, omissions et généralisations dans le langage.

1. Détection des omissions

  • Quelqu’un dit : « Personne ne m’aide jamais. »
  • Question méta modèle : « Vraiment personne ? Pas une seule fois ? »
  • Résultat : La personne réalise qu’il y a eu des moments où elle a reçu de l’aide.

2. Détection des généralisations

  • Exemple : « Je rate toujours mes présentations. »
  • Question : « Toujours ? Ou y a-t-il des fois où tu as réussi ? »
  • Objectif : Déconstruire une croyance limitante.

3. Détection des distorsions

  • Exemple : « Il m’ignore parce qu’il me déteste. »
  • Question : « Comment sais-tu qu’il te déteste ? A-t-il dit quelque chose ? »
  • Objectif : Séparer les faits des interprétations.

Le méta modèle est un outil puissant pour améliorer la précision de la communication et changer les croyances limitantes.


33. Rappel sur les Croyances, Méthode d’Exploration et Recadrage

Nos croyances influencent nos comportements et nos décisions. En PNL, on peut identifier et modifier les croyances qui nous limitent.

1. Identifier une croyance limitante

  • Exemple : « Je ne suis pas doué pour parler en public. »

2. Méthode d’exploration

  • Poser des questions pour comprendre l’origine de cette croyance :
    • « D’où tiens-tu cette idée ? »
    • « Y a-t-il des moments où tu as réussi à parler en public ? »

3. Techniques de recadrage

Recadrage de sens

Changer l’interprétation d’une situation.

  • Exemple : Transformer « L’échec est un signe d’incompétence » en « L’échec est une opportunité d’apprentissage. »

Recadrage de contexte

Changer la perception selon le contexte.

  • Exemple : « Je suis trop perfectionniste » devient un avantage dans certains domaines comme la qualité du travail.

Ces techniques permettent d’adopter des croyances plus positives et motivantes.

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